En octobre 2020, j’ai reçu une visite qui m’a fait très plaisir. Cette fois-ci, El Convidat (l’invité), Albert Om, est venu chez moi, mais pas pour passer le week-end. La raison de cette visite était de m’interviewer dans le cadre de l’émission “Islàndia”, dans laquelle Albert Om se consacre à la connaissance des histoires de toutes sortes de personnes.

L’intérêt qu’il portait à mon interview était également dû au fait que mon livre venait d’être publié. Son approche personnelle était très amicale et proche, mais il a fait preuve d’un grand professionnalisme pendant l’entretien. Si je dis cela, c’est parce que dans un travail, il est important de séparer la partie personnelle de la partie professionnelle.

Une fois les micros ouverts, Albert a commencé à poser des questions dans son propre style, en soulignant certaines parties du livre. Cette façon de mener l’entretien est quelque chose que j’apprécie beaucoup, car elle en dit long sur un professionnel.

En outre, il m’a posé des questions directes et s’est montré très intéressé par mon histoire et par les raisons pour lesquelles je voyais les choses comme je les voyais. Il s’est également arrêté de temps en temps pour me donner un verre d’eau ou me reposer si j’en avais besoin.

Quoi qu’il en soit, le résultat de l’interview a été très bon, à tel point que pour moi, c’est la meilleure interview que j’ai eue jusqu’à présent. Une fois l’interview terminée, nous avons discuté avec lui en compagnie de mes parents et de certains de mes frères et sœurs qui aimaient également El Convidat (L’invité) sur TV3 et Islandia sur RAC1.

Ci-dessous, je partage avec vous l’intégralité de l’interview. Elle est en catalan, mais vous pouvez en voir un court résumé ci-dessous.

Mise à jour le 16-11-2020 19:50

Islande “Je suis heureux, je ne veux pas d’euthanasie”.

Xavi Argemí est atteint de la dystrophie musculaire de Duchenne, une maladie dégénérative en phase terminale.

Xavi Argemí, 25 ans, originaire de Sabadell, étudie le multimédia à l’UOC et n’a pas quitté son domicile depuis l’été dernier parce qu’il est atteint d’une maladie dégénérative incurable, la dystrophie musculaire de Duchenne, qui fait que tout rhume qu’il attrape peut devenir très compliqué. Ce qu’il veut, c’est profiter du temps qu’il lui reste, et pour pouvoir le faire, il s’appuie sur ces piliers : famille, amis, soutien spirituel, médecine et soins palliatifs.

“Boire un verre d’eau, pour moi, c’est déjà beaucoup” “Je ne pense pas au temps qu’il me reste” “Pau Donés a donné un très bon exemple et il n’était pas croyant”.

 

Xavi vient de publier un livre, dans Rosa dels Vents, intitulé Apprendre à mourir pour vivre, qui est exactement ce qu’il a dû faire : apprendre à mourir pour vivre.

Lui qui est si proche de la mort veut expliquer comment il voit la vie. Il ne veut pas d’euthanasie, il veut vivre jusqu’à la dernière seconde. Il pense que les personnes qui sont sur le point de mourir doivent être accompagnées et non pas aidées à mettre fin à leur vie. C’est un point de vue différent, qui mérite d’être écouté et respecté, même s’il est différent de celui de nombreuses personnes.

“Je suis heureux, je ne veux pas de l’euthanasie” “L’euthanasie nous fait sentir, nous les malades, comme un fardeau pour la société” “J’imagine le paradis comme le bonheur ultime”.

Albert Om est parti à la rencontre de Matadepera. Écoutez la conversation qu’ils ont eue en Islande.